Stéphane Chaudier reçoit, dans le cadre de son cours de littérature contemporaine, Anne Berest pour son roman La Carte postale.
Mercredi 6 avril, 10h-12h, bibliothèque Humanités.
Entrée libre dans la limte des places disponibles.
(La salle de lecture reste accessible aux lecteurs).
«La carte postale est arrivée dans notre boîte aux lettres au milieu des traditionnelles cartes de voeux. Elle n'était pas signée, l'auteur avait voulu rester anonyme. Il y avait l'Opéra Garnier d'un côté, et de l'autre, les prénoms des grands-parents de ma mère, de sa tante et son oncle, morts à Auschwitz en 1942. Vingt ans plus tard, j'ai décidé de savoir qui nous avait envoyé cette carte postale en explorant toutes les hypothèses qui s'ouvraient à moi.
Ce livre m'a menée cent ans en arrière. J'ai retracé le destin romanesque des Rabinovitch, leur fuite de Russie, leur voyage en Lettonie puis en Palestine. Et enfin, leur arrivée à Paris, avec la guerre et son désastre.
J'ai essayé de comprendre comment ma grand-mère Myriam fut la seule qui échappa à la déportation. Et éclaircir les mystères qui entouraient ses deux mariages. Le roman de mes ancêtres est aussi une quête initiatique sur la signification du mot « Juif » dans une vie laïque.»
La Carte postale, 4e de couverture.