Parfois, on trouve ce que l'on ne cherche pas dans les livres, on y rencontre des choses singulières, des marque-pages insolites, des documents plus ou moins anciens, hors de propos. Ils nous transportent où l'on ne s'attendait pas à aller.
Nous ouvrons et fermons des livres à longueur de journée. Ici se trouve un petit dépôt, la collection des inattendus: les trouvailles.
Selon le vieil adage voulant que deux saintes valent mieux qu'une, voici convoquées Cécile et Catherine, et ce (sans ironie), dans un livre de Nietzsche, La naissance de la philosophie à l'époque de la tragédie grecque, traduit par Geneviève Bianquis (Gallimard, 1938).
En retrouvant un ancien (très ancien) livre d'emprunts du département de philosophie, nous apprenons que les 3 mars et 21 avril 1955, Michel Foucault, alors assistant à l'université de Lille (en psychologie), emprunte deux ouvrages de Nietzsche et des revues...
Trouvé ce jour, un véritable imprécis de recherche graphologique, daté du 29 mai 1973.
Tapé à la machine sur un papier de format A5, il arbore le logo et la mention de L'Institut international de recherches graphologiques.
Il est rare dans la vie de bibliothécaire de trouver si réjouissante missive perdue entre deux pages d'un livre...
Je ne sais plus trop quoi dire parce que cela fait ou doit faire 15 ans que...
Gillez Deleuze est mort. Le philosophe français, bien connu aussi en Allemagne pour son ouvrage l'Anti-Oedipe...